PILOTE
La photo (de gauche à droite)
Ma fille qui tient le petit chat.
Mon père et ma mère.
Derrière eux le chébec en bois de teck d’Arthur Rimbaud qui le conduit vers l’aventure absolue,
Loin des mots… plus de mots.
Le vase chinois cassé, complètement bricolé.
Ma photo sur un calendrier.
Appuyé contre la pendule de marbre noir, le temps masqué.
Supportant le Christ Roi et la Reine Mère, Ipsimus.
Reprise du blason dans lequel on voit le logo du site ainsi que le drapeau de la charbonnerie :
Bleu, Rouge, Noir.
Bleu pour l’eau.
Rouge pour le feu.
Noir pour la nature.
La charbonnerie m’a attiré jusqu’au fond des bois. C’est là que réside le secret de la grande paix.
Ce jour là, au fond de la forêt, j’ai rencontré le prince solitaire (porcus singularis) le gros sanglier gris.
Il était surpris de me voir autant que moi. Pas du tout effrayé, j’ai même osé toucher son poil rugueux.
Derrière le blason on aperçoit un bol de riz vide.
La lampe de sel.
La chenille verte, qu’on dit en anglais « caterpillar ».
« La chenille ignore le papillon dont elle construit la coque de la métamorphose »
Phrase de Pascal Quignard.
Phrase comme une métaphore de l’évolution, peut être même de la création.
DEMARCHE
Pourquoi les collages ?
Quand vous lisez un livre, celui-ci est écrit avec des mots, dans un assemblage grammatical.
Lorsque le livre est fermé, est-ce que le souvenir que vous en avez apparaît dans votre cerveau
Comme des mots, des phrases
Ou comme des images ?
Personnellement,
J’ai pensé qu’il s’agissait plutôt d’images apparaissant en désordre comme dans un collage.
Ce sont des labyrinthes.
A vous d’en trouver la trame, l’issue, le sens,
Le drame,
Le motif,
Les mots.
En vous arrachant les tifs,
D’en faire du vivant
Du vivant d’enfer.
Ceci comme illustration de ce qui précède,
Ayez confiance en vos yeux et votre cerveau.